Le football, une histoire éminemment politique

Retour sur l'histoire politique du football

Une coupe du monde du football ouvrier jouée en 1934 pour concurrencer celle qu'organise alors l'Italie fasciste, un Jules Rimet (fondateur de la Coupe du Monde) en proie aux tensions de l'entre-deux-guerres, un premier pays hôte - l'Uruguay - qui fait grincer des dents le Vieux Continent...

Cette semaine, Retronews (le site de presse de la Bibliothèque Nationale de France) revient sur l'histoire mouvementée et éminemment politique du football, dont les enjeux ont toujours dépassé le seul créneau sportif.

1934 : un contre-modèle aux compétitions mercantiles et nationalistes de la FIFA

En août 1934 est organisée à Paris et dans sa banlieue rouge une contre-Coupe du monde de football placée sous le sceau de l’internationalisme ouvrier. 12 équipes, dont l’URSS qui sera victorieuse, participent à cet événement « antifasciste » qui rassemble communistes et socialistes.

But affiché de cette manifestation placée sous le sceau de l’internationalisme ouvrier : s’opposer aux valeurs mises en avant par la Coupe « officielle ». Il s’agit d’organiser, comme l’explique Mickaël Correia dans son livre Une Histoire populaire du football, « un véritable contre-modèle aux compétitions à la fois mercantiles et nationalistes promues par la FIFA".

Les paradoxes du football : médiatisations d’un sport populaire

Lointain héritier des « jeux de balles » européens du Moyen Âge, le football moderne, cousin de la soule française et du rugby anglais, n’acquiert ses règles contemporaines que tardivement, à la fin du XIX^e siècle. Dans une série d'articles passionnants, Retronews sur les méthodes de médiatisation du football contemporain, de ses débuts universitaires dans l’Angleterre victorienne jusqu’à sa reconnaissance professionnelle, son imaginaire, ses fans, ses stars, ses enjeux financiers – et bien sûr, les innombrables critiques dont il a pu faire l’objet.

Articles et documents d'archives sont à retrouver sur le site de Retronews